Fanny Parise, anthropologue de la consommation
Fanny Paris est anthropologue de la consommation, ses travaux de recherche portent sur la quête du sens en situation de modernité, l’impact des croyances sur les régimes alimentaires, le retour de la pensée magique en Occident, à travers la figure du nouveau consommateur : le créatif culturel ; et sur les usages et les représentations de la Religion (monothéiste, polythéiste, animiste) au sein des processus d’acceptabilité de systèmes techniques intelligents (robotique, intelligence artificielle). Elle accompagne les industriels dans leurs dynamiques d’adaptation aux changements qu’ils perçoivent ou pressentent de leurs activités : effets générationnels et mise en tension entre phénomènes conjoncturels et structurels ; afin qu’ils puissent proposer par aire culturelle ou par segment de marché, des produits-services-expériences qui correspondent aux nouvelles aspirations sociétales.
Son expertise se nourrit de l’anthropologie, mais également de terrains ethnologiques qu’elle mène dans des conditions variées (sociales, culturelles, ethniques, etc.) et qui nécessitent à la fois une adaptation méthodologique et un savoir-être spécifique : forêt des suicidés au Japon (2017) ; Iran (2018) ; mosquée inclusive de Berlin (2018) ; Ferme de spiruline au Niger (2019), etc.
L’enjeu de ses travaux de recherche est de mettre en perspective la dimension rationnelle comme sensible (et parfois irrationnelle) des individus afin de situer l’étude des phénomènes de la modernité dans une approche holistique, questionnant les dichotomies homme/animal, humain/non humain, homme/culture ou encore nature/culture. Son objet de recherche la conduit à mener des études dans différents secteurs : les biens de grande consommation (fonction sociale des objets domestiques dans la construction de l’identité d’un individu en situation de modernité ; incidence des aliments dits « magiques » dans le quotidien alimentaire des classes supérieures urbaines : alimentation vivante, cyanobactérie, fermentation) ; la santé (incidence de la position sociale dans l’appréhension de sa santé ; perception des maladies invisibles ; rôle social de nouveaux traitements dans le quotidien des malades et des professionnels de santé) ; le digital et l’innovation (impact du digital dans la montée de nouvelles religiosités et sur l’impact de la spiritualité dans l’évolution de la consommation).
Son expertise en fonction des pays
- Expertise France : consommation, alimentation, religion, technologie, industrie, santé
- Expertise Suisse : consommation, alimentation, religion, technologie, industrie, santé
- Expertise Niger : consommation, alimentation, santé, groupes ethniques, religion
- Expertise Iran : religion, technologie